Réseaux non-télémétriques

Réseau des retombées de poussière

Les mesures de retombées de poussière comptent parmi les plus anciennes méthodes d’évaluation de la qualité de l’air. Au Luxembourg ce type de réseau est exploité depuis 1973.

Ces retombées de poussière peuvent contenir des composantes toxiques, présentant un risque sanitaire lorsqu’elles sont assimilées par le corps humain, dont par exemple des métaux lourds. Une telle ingestion peut se faire par les enfants qui jouent sur le sol ou par  chacun en mangeant des légumes cultivés dans les jardins qui ont absorbés ces poussières.

Les retombées de poussière sont mesurées surtout près de sites industriels connus pour leurs fortes émissions en poussières.

 

Réseau de collecte des eaux de pluie

Le réseau de collecte de pluie permet à mesurer les composants chimiques dissouts dans les pluies, comme par exemple les oxydes de soufre, les oxydes d’azote, les chlorures et les métaux lourds. La collecte de l’eau de pluie est réalisée sur une base hebdomadaire dans les différentes stations à travers tout le pays.

Les stations rurales ont pour mission de fournir des données concernant la pollution de fond en milieu rural et en retrait des sources d’émission importantes.

 

 

 

 

Réseau de collecte de poussières fines (PM10 et PM2,5) selon la méthode de référence sur filtre

Les poussières fines regroupent toutes les particules liquides ou solides en suspension dans l'air ambiant. En général, ils sont constitués d’un mélange complexe de substances de taille et de caractéristiques différentes, ce qui dépend notamment de l’origine des émissions.

En plus des mesures de poussières fines dans le réseau télémétrique, qui servent à informer la population en temps réel, les poussières fines PM10 et PM2.5 sont également mesurées selon la méthode de référence sur filtre. Les différences entre les résultats des mesures du réseau télémétrique et ceux obtenus par la méthode de référence sont dues aux différentes méthodes de mesure.

 

Réseau des tubes passifs (NO2)

Les tubes passifs mesurent la concentration de dioxyde d'azote (NO2) et de benzène dans l'air ambiant à des endroits spécifiques où des mouvements de plus de 10.000 véhicules par jour ont  pu être enregistrés. Le dispositif de mesure se compose d'un petit tube (3-7 cm de long et un diamètre de 1 cm) qui absorbe les polluants de l'air et les accumule.

L'appareil est attaché à des lampadaires ou des panneaux routiers à une hauteur d'environ 3 mètres du sol pour protéger les collecteurs. Après un certain temps de fixation, les tubes sont collectés et analysés en laboratoire.

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