L’Administration de l’environnement ne dispose pas données pour prédire quantitativement l’effet du confinement, avec son ralentissement économique, sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, et suivant la durée de la crise sanitaire, on peut s’attendre à une nette baisse des émissions en 2020, probablement du même ordre de grandeur qu’en 2009, année de crise financière, par rapport à 2008. Cette baisse sera d’autant plus prononcée que la reprise économique sera lente. Il s’agit de noter cependant que le confinement est une situation exceptionnelle limitée dans le temps qui ne représente pas un changement structurel de l’économie. Par conséquent, il est à craindre que les émissions augmenteront à nouveau avec la reprise des activités et les efforts en matière de réduction des gaz à effet de serre devront donc être poursuivis par la suite afin d’atteindre les objectifs du pays en matière de protection du climat.
Le ralentissement de l’activité économique et sociale a un impact positif, au moins temporaire, sur la qualité de l’air. Pendant la deuxième moitié de mars 2020, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) avaient nettement baissé suite à la forte réduction des déplacements routiers. En avril, on conserve ces concentrations basses.
- Qualité de l’air - Point sur la situation en période de confinement – Mars-avril 2020
- Qualité de l’air - Point sur la situation en période de confinement – Mars-avril 2020 - version détaillée
Profitez-en pour respirer le grand air tout en respectant les directives gouvernementales.