Eaux de surface

Déi lëtzebuergesch Uewerflächegewässer spillen souwuel am Landschaftsbild wéi och an der Geschicht vum Land eng wichteg Roll. D’Waasser spillt fir vill Aktivitéiten eng zentral Roll, dofir ass den Drock ob d’Waasser ëmmer méi grouss.

Fir an Zukunft weider kennen vun dëser Ressource ze profitéieren, muss d’Waasser virum Mënsch geschützt ginn, mä de Mënsch muss och virum Héichwaasser geschützt ginn.

Les eaux de surface sont représentées par toutes les masses d’eau superficielles qui restent à la surface du sol et qui s’accumulent dans un cours d’eau, un lac, une zone humide, une mer ou un océan. L’eau de surface est naturellement alimentée par les précipitations et perdue par l'évaporation et l'infiltration souterraine dans le sol.
Au Luxembourg, l'éventail des cours d'eau s'étend des petits ruisseaux de prairie et de montagne à la voie navigable telle que la Moselle, en passant par les rivières à caractéristiques très diverses. Avec près de 1.800 km de cours d’eau, le réseau hydrographique luxembourgeois compte de nombreux petits cours d’eau dus à la particularité de se situer près de la ligne de partage des eaux Rhin-Meuse.
Malgré leur petite taille, les bassins luxembourgeois de petite taille et à faible hydraulicité sont soumis à de fortes variations inter saisonnières, ce qui peut provoquer d’importantes inondations.

 

Le réseau hydrographique luxembourgeois

Malgré sa surface relativement petite de 2.586 km², le paysage du Grand-Duché du Luxembourg est caractérisé par une géographie physique étonnamment diversifiée. Cette diversité impacte également le réseau hydrographique luxembourgeois, car les ruisseaux et rivières sont en grande partie caractérisés par les conditions générales de la géologie et de l'espace naturel, qui ont également un impact significatif sur l'urbanisation et sur les usages économiques et par conséquent impactant les cours d'eau.
Les eaux de surface sont utilisées pour de multiples usages tels que le transport, les loisirs, l’industrie, l’agriculture ou encore pour l’alimentation en eau potable. Cette multitude d’usage exige que la qualité de l’eau de surface soit préservée.

Etat des lieux des eaux de surface

Qualité des masses d'eau

Comme les eaux dans l’Union européenne sont de plus en plus soumises à des contraintes dues à une croissance continue de la demande en eau de bonne qualité et en quantité suffisante pour toute une série d’utilisations, l’objectif principal de la directive cadre sur l’eau consiste à atteindre un « bon état » de toutes les eaux européennes. La qualité des eaux de surface est considérée sous l’aspect de leur état écologique et de leur état chimique.
La qualité est contrôlée par l’Administration de la gestion de l’eau lors de contrôles de surveillance, de contrôles opérationnels et de contrôles d’enquête. Lors de l’évaluation de l’état des eaux en 2015, seul 3 % des masses d’eau de surface naturelles étaient classées en « bon état écologique ».

Crues

Bien que l’Homme impacte la qualité de l’eau, l’eau constitue également un risque pour l’homme, notamment à cause des risques de crues. Le risque « inondation » est le premier risque naturel au Luxembourg, tant par l’importance des dommages qu’il provoque que par le nombre des communes concernées.


Les inondations représentent une menace pour la santé humaine, le patrimoine culturel, l’économie et l’environnement. Pendant les dernières décennies, le Luxembourg a été touché par de nombreuses crues en hiver, en 1983 sur la Moselle et en 1993, 1995, 2003 ainsi qu’en 2011 dans le bassin de la Sûre. En 2016, le Luxembourg a connu des évènements de fortes pluies qui ont engendré des crues subites au Sud du pays en mai-juin et au Nord-Est du pays en juillet.

 

Mesures dans le domaine des eaux de surface

Afin d’améliorer l’état des cours d’eau et d’atteindre les objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau (2000/60/CE), un plan de gestion pour les parties des districts hydrographiques internationaux Rhin et Meuse situées sur territoire luxembourgeois a été adopté. Le plan de gestion contient entre autres un programme de mesures dont le deuxième cycle a été mis en œuvre pour la période 2015-2021 (le premier cycle ayant été mis en œuvre de 2009 à 2015).
Bien que les inondations soient des phénomènes naturels qui ne peuvent pas être entièrement évités, certaines activités humaines en augmentent la probabilité et l’impact. À l’avenir, les risques d’inondation et l’ampleur des dégâts augmenteront en raison du changement climatique, de la gestion inadaptée des cours d’eau, de la construction dans les zones inondables et du nombre croissant de personnes et d’habitations dans ces zones. Afin de réduire l’impact des inondations au Luxembourg, un plan de gestion des risques d’inondation a également été mis en œuvre pour la période 2015-2021 conformément aux obligations de la Directive Inondation (2007/60/CE).



De nombreux loisirs sont directement liés à l’eau, que ce soit pour la baignade, pour la pêche ou tout simplement pour la détente. Afin de pouvoir profiter pleinement de cette ressource, il est indispensable de contribuer à la protection de l’eau et de ne pas dégrader son état.

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