Air

Déi lokal an national Loftqualitéit gëtt virun allem durch de Verkéier, d’Industrie, d'Landwirtschaft an eist Heizverhalen beaflosst. Regelméisseg Kontrollen an e Réseau vu Miessstatiounen zeechnen Loftqualitéitswäerter op a wäerten dës aus.

E nationale Loftqualitéitsprogramm weist Moossnamen fir eng Verbesserung vun der Loftqualitéit op.

Que l’on se trouve en ville ou à la campagne, de nombreux facteurs (naturels et humains) affectent la qualité de l’air. La pollution atmosphérique au Luxembourg est principalement causée par des facteurs d’origine humaine, comme le trafic routier, les activités industrielles, le chauffage ou encore l’agriculture.

En effet, la pollution de l’air est un problème majeur de santé environnementale. Les nombreuses activités humaines (industries, transports routiers, utilisation de solvants) libèrent des substances dans l’air ambiant sous forme de gaz et de poussière.

Ces substances polluantes peuvent avoir un effet néfaste sur les poumons et le système respiratoire des organismes vivants. Des retombées de polluants particulaires peuvent se déposer dans notre environnement direct et contaminer les aliments et l’eau en causant des problèmes d’ordre sanitaire.

Les principaux polluants observés au Luxembourg sont :

  • les oxydes d’azote (NOx), dont surtout le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde d’azote (NO) ;
  • l’ozone (O3) ; et
  • les particules fines (PM10) et très fines (PM2,5) en suspension dans l'air ambiant.

La règlementation ainsi que les plans et stratégies décrites ci-dessous visent à réduire ces nuisances. Par ailleurs, les informations recensées lors de nos programmes de surveillance de l’environnement ou dans nos inventaires et registres servent à mieux informer la population et d’agir de manière efficace.  

Etat des lieux de la qualité de l’air au Luxembourg

Les polluants émis par les  nombreuses activités humaines (industries, transports routiers, chauffages, agriculture, …), notamment les oxydes d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO) et les particules fines (PM10 et PM2,5), ont un impact important sur la santé humaine, du fait que les rejets se produisent surtout en milieu urbain, donc à proximité d’une grande partie de la population.

Au Luxembourg, on n’a pu observer que des dépassements ponctuels mais à long terme de dioxyde d’azote  et occasionels d’ozone troposphérique en période estivale. Or chez l’homme, ces dépassements peuvent causer de sérieux troubles respiratoires en fonction de son exposition.

Certaines activités ponctuelles de combustion industrielles rejettent des polluants dans l’air ambiant. Or, les personnes privées par le biais de leurs transports individuels motorisés, leurs installations de chauffage en hiver et par le brûlage des déchets de verdure à l’air libre ont eux-aussi contribué à la problématique en question. Toutes ces substances peuvent s’accumuler dans notre atmosphère et ont de nombreux impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine.

Les contrôles réguliers des activités industrielles, les inspections périodiques et un contrôle régulier des installations de combustion ainsi que le respect de l’interdiction du brûlage de déchets à l’air libre permettent de contribuer à une meilleure qualité de l’air.

Les mesures principales dans le domaine de l’air

Afin d’observer la qualité de l’air en continu, l’Administration de l’environnement exploite plusieurs réseaux de mesures qui contrôlent différents aspects de la qualité de l’air. Le réseau télémétrique vérifie en temps quasi-réel les concentrations en polluants définis dans la Directive 2008/50/CE (concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe).

Les mesurages ainsi réalisés permettent à l’Administration de l’environnement d’informer et d’offrir certains services à la population en cas de dépassement des valeurs limites. En plus des valeurs mesurées disponibles sur notre site, un bulletin ainsi qu’un service d’abonnement sont disponibles en cas de pic d'ozone. Cela permet de fournir à la population les informations et recommandations nécessaires.

Les stations de mesure de la qualité de l’air sont réparties sur tout le territoire national. Elles mesurent les concentrations de différents polluants à des endroits représentatifs, comme par exemple le long des routes ou au centre-ville, dans des zones d'habitations, mais aussi en milieu rural (mesures de la pollution de fond).

Plusieurs inventaires d’émissions de différentes sources qui influencent le changement climatique et la pollution atmosphérique transfrontalière à longue distance ont été mis en place.

Un plan national de qualité de l'air est élaboré qui présente les actions nationales prévues afin d’améliorer la qualité de l’air au Luxembourg.

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