En fonction de la technologie, du combustible et des réglages, une installation de combustion émet plus ou moins de polluants dans l’air lors de la combustion du combustible (les installations les plus anciennes sont généralement les plus polluantes).
Les polluants émis sont le plus souvent les oxydes d'azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de soufre (SO2), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les composés organiques volatils (COV) et les poussières fines (PM).
Afin de comparer objectivement les différents systèmes de chauffage, il convient de prendre en compte toute l'énergie (énergie grise) et les atteintes à l'environnement qu'entraînent la fabrication des installations, leur transport, leur mise en place, leur entretien et leur fin de vie.
Impact sur l'homme et sur l'environnement
Les polluants émis lors du chauffage s'ajoutent à ceux du trafic motorisé et des activités industrielles et agricoles au niveau national.
Tous ces polluants peuvent se recombiner pour former de nouvelles substances nocives pour l’homme et l’environnement, comme par exemple l’ozone estival.
La règlementation nationale relative aux installations de combustion fixe les critères minimaux pour l’usage et le contrôle des installations de combustion alimentées en combustible solide, liquide ou gazeux destinées à la production de chaleur et/ou d’eau chaude.
Par ailleurs, un entretien régulier, des inspections périodiques ainsi qu’un contrôle unique de l’efficacité énergétique permettent de réduire les émissions, d’économiser de l’énergie, d’augmenter la fiabilité de l’installation et d’augmenter la sécurité des installations.
Installations de combustion moyennes
On entend par installation de combustion moyenne tout dispositif technique d’une puissance thermique nominale égale ou supérieure à 1 MW et inférieure à 50 MW dans lequel des produits combustibles sont oxydés en vue d’utiliser la chaleur ainsi produite, tels que les installations de combustion, les moteurs et les turbines à gaz.
Toute installation à combustion moyenne doit être enregistrée auprès de l’Administration de l’environnement, qui tient un registre public comportant des informations relatives à chaque installation.
Les conditions d’exploitation et les obligations des exploitants de ces installations sont fixées par le règlement grand-ducal modifié du 24 avril 2018 relatif à la limitation des émissions en provenance des installations de combustion moyennes. En juin 2024, le règlement grand-ducal du 29 mai 2024 modifiant le règlement précité est entré en vigueur et a apporté plusieurs modifications à la législation des combustions moyennes. L’Administration de l’environnement a préparé un guide, que vous pouvez télécharger ici, pour mettre en évidence les modifications les plus importantes et les actions à entamer éventuellement par les exploitants des installations de combustion moyennes à la suite à ce nouveau règlement.