Carole Dieschbourg a participé à la réunion informelle des ministres européens de l’Environnement qui s’est tenue les 20 et 21 juillet 2021 à Ljubljana sous présidence slovène du Conseil de l’Union européenne pour adresser les positions européennes pour 2 rendez-vous mondiaux de haute importance, la COP15 sur la biodiversité et la COP26 sur le climat.
Cette réunion physique, organisée par la présidence slovène du Conseil de l’Union européenne dans le plus strict respect des conditions sanitaires actuelles s’imposant en conséquence de la pandémie liée à la COVID-19, portait notamment sur les politiques de biodiversité et de climat au niveau mondial. Un premier tour de table concernant le paquet «Fit for 55» qui adresse les instruments législatifs permettant le rehaussement de l’ambition de la politique climatique européenne.
Dans son intervention dans le domaine de la biodiversité, la ministre Carole Dieschbourg a insisté sur l’importance de garantir un haut niveau d’ambition pour le futur cadre mondial de la biodiversité (global biodiversity framework, GBF). Pour garantir une mise en œuvre cohérente au niveau mondial, il faudra des objectifs clairs et un cadre pour le monitoring à l’instar des instruments européens actuellement en place, notamment le réseau de réserves naturelles protégées.
Concernant la COP26 sur le climat, la ministre a fait un appel de prévoir un cadre financier innovant afin de faciliter la mise en œuvre notamment dans les pays en voie de développement. Au niveau des négociations, Carole Dieschbourg a rappelé que les derniers éléments du cadre légal de l’accord de Paris, c'est à dire, les marchés de carbone et le cadre de transparence doivent être clôturés définitivement dans le respect de l’intégrité environnementale.
La réunion a également permis aux ministres de l’Environnement et du Climat de s’échanger une première fois sur les principaux éléments du paquet «Fit for 55» de la Commission, notamment la proposition sur le partage des efforts entre États membres, le nouveau système d’échange des quotas d’émission, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et la gestion des émissions liées à l’utilisation des terres et de la forêt.