L’Administration de l’environnement organise depuis 2018 des larges campagnes de mesurage de la qualité de l’air ambiant à échelle nationale en collaboration avec les communes et myenergy.
Campagne de mesure 2023
Du 4 janvier au 20 décembre 2023, l'Administration de l'environnement et 33 communes luxembourgeoises ont mesuré le dioxyde d’azote (NO2) sur 123 points de mesure à travers le pays.
La valeur limite de 40 µg/m3 n’a été dépassée à aucun emplacement et les moyennes annuelles de NO2 ont même baissé par rapport à l'année précédente.
Campagne de mesure 2022
Au total, la présence du polluant a été mesurée sur 112 emplacements dans 33 communes. En 2022, aucun emplacement n’a dépassé la valeur limite de 40 µg/m3. Quelques emplacements montrent des valeurs très proches de la valeur limite.
Campagne de mesure 2021
24 communes ont mesuré la présence de NO2 sur 63 emplacements. Entre janvier et décembre 2020, aucun dépassement de la valeur limite de 40 µg/m3 n’a été observé. Les moyennes annuelles de dioxyde d’azote (NO2) ont encore baissé par rapport à l’année précédente.
Campagne de mesure 2020
Au total, 23 communes ont participé à cette campagne et ont mesuré la présence de ce polluant sur 63 emplacements. Entre janvier et décembre 2020, aucun dépassement de la valeur limite de 40 µg/m3 n’a été observé.
Campagne de mesure 2019
En 2019, 30 communes ont participé avec la mise en place des dispositifs de mesurage (tubes à diffusion passifs) sur 77 points afin de collectionner des échantillons sur le polluant No2.
Campagne de mesure 2018
L’Administration de l’environnement (AEV) a organisé une large campagne de mesurage de la qualité de l’air ambiant à échelle nationale en collaboration avec 36 communes participantes et myenergy au cours de l’année 2018. Plus concrètement, il s’agit d’une campagne de mesurage nationale du NO2 par tubes passifs (moyenne annuelle) dans le contexte du programme national de la qualité de l’air et du « Klimapakt Loftqualitéit ».
Comment le projet se déroule-t-il?
Les campagnes de mesures se déroulent généralement deux phases (janvier-avril et avril décembre). Les points de mesurages sont déterminés par les communes.
L’Administration de l’environnement a formé les agents en charge de la mise en place des tubes passifs et organise la distribution, la collecte et l’envoi des tubes aux communes. Ces tubes ont fait l’objet d’une commande unique de l’Administration de l’environnement afin d’assurer la comparabilité des dispositifs de mesure. En plus ceci permet de réduire les coûts pour les communes.
Toutes les deux semaines, l’agent communal formé s’occupe du changement des tubes passifs et remplit le protocole de mesurage. Les tubes sont ensuite transmis à l’Administration de l’environnement. Cette dernière est en charge du traitement des données d’analyse et de l’envoi des données aux communes.
La seconde phase cible plus précisément les endroits qui ont montré une évolution ou une concentration plus importante en NO2 , identifiés grâce à la première phase.
Quel est le but de cette campagne de mesurage ?
Les campagnes visent à
- sensibiliser et à informer les communes et leurs habitants sur la qualité de l’air dans leur communes respectives,
- motiver les communes de contribuer à améliorer leur qualité de l’air,
- faire preuve des efforts entrepris par les communes en vue de communications futures.
Le projet permet d’obtenir des données de la qualité de l’air comparables au niveau national du fait que :
- Toutes les communes utilisent le même dispositif de mesurage commandé par l’Administration de l’environnement auprès du « LUBW » (Landesanstalt für Umwelt, Messungen und Naturschutz Baden-Würtemberg) via une commande unique.
- Les agents communaux ont tous participé à la même formation.
- Chaque point de mesure respecte les règles d’implantation prévues par la directive 2008/50/CE relative à la qualité de l’air ambiant.
Les communes participantes auront une évaluation précise de l’état de leur qualité de l’air durant la période d’analyse. En plus, elles peuvent profiter des modèles affinés de l’AEV dans les années à venir. Finalement, elles peuvent obtenir des points pour le « Klimapakt-Loftqualitéit ».
Contexte
Le projet s’intègre dans le contexte du programme national de la qualité de l’air adopté en juin 2017 dont la mise en œuvre consiste notamment dans
- la mise à jour de la modélisation des hotspots en NO2 mesurés,
- des mesurages aux hotspots, et
- l’élaboration d’une « App » Qualité de l’air basée sur un indice géo-localisé.
La campagne de mesurages du NO2 implique les communes en intégrant la qualité de l’air dans le « Klimapakt » avec l’organisation d’une large campagne de mesurage commune et nationale.