Prolongation des autorisations d’exploitation pour les installations radiotechniques « 5G »

Autorisations d'exploitations "commodo" pour les installations radiotechniques 5G

Depuis la délivrance des premières autorisations limitées dans le temps (limitées à 12 mois, puis prolongées) en août 2020, l’Administration de l’environnement a accumulé des connaissances scientifiques pertinentes. Ces connaissances ont été obtenues notamment par des mesurages des champs électriques provenant d'antennes passives (700 MHz) et par l’analyse de méthodes de mesure des champs électriques des antennes actives (3,6 GHz) et confirment que l’exploitation d’antennes actives se fait dans le respect des conditions d’autorisation.

Ainsi, à l’instar d’autres autorisations pour des établissements dont les impacts sont connus, les autorisations concernant l’exploitation des antennes dites « 5G » ne sont désormais plus limitées dans le temps. Afin de garantir un haut niveau de protection de l’environnement et en application du principe de précaution, l’intensité du champ électrique est limitée à 3 V/m par élément rayonnant dans les lieux où des gens peuvent séjourner.

Antennes passives et antennes actives - quelle différence ?

La différence fondamentale est le rayonnement des antennes. Une antenne passive émet de façon homogène et constante sur les azimuts en minimisant les rayonnements vers le ciel ou vers le sol à l’aplomb de l’antenne. Dans le cas des antennes actives, ce n’est plus le cas, seule la direction où se situe l’utilisateur est visée, il n’y a plus d’émission constante dans le temps sur tous les azimuts, mais uniquement sur l’azimut où se situe le bénéficiaire. [source: ANFR]

 

Suivi

L’Administration de l’environnement continue à réévaluer, de façon continue, les mesures prises en application du principe de précaution et en tenant compte du progrès scientifique. Le cas échéant, en fonction des nouveaux résultats scientifiques, une adaptation des autorisations pourra être faite. . Le déploiement de la 5G est par ailleurs étroitement suivi et évalué par un groupe de travail comprenant la Direction de la Santé, le Service des médias, de la connectivité et de la politique numérique, l’Administration de l’environnement, l’Inspection du travail et des mines, et l’Institut Luxembourgeois de Régulation.

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