Unités d’échantillonnage

Au sein des carrés de 1x1 km (échantillonnage aléatoire stratifié), de 5x5 km (échantillonnage systématique), ou d’autres sites devant faire l’objet d’un échantillonnage, des unités d’échantillonnage ont été identifiées pour le suivi des différentes espèces au cours du temps. Ces unités d’échantillonnage peuvent être linéaires, surfaciques ou ponctuelles, comme expliqué ci-dessous.

 

Unités linéaires

Au sein des carrés de 1x1 km sélectionnés sur base d’une stratégie d’échantillonnage aléatoire stratifié, des transects d’une longueur d’environ 2,5 km ont été délimités. Ces transects ont été tracés le long des bordures de champs, des sentiers, des chemins, des routes secondaires ou de tout autre point de repère dans le paysage, en veillant à ce qu’ils soient représentatifs de la diversité des habitats présents dans les carrés respectifs (milieux urbains, différents types de forêts, cultures, prairies, plans d’eau, zones humides, pelouses sèches…). Ils constituent les unités d’échantillonnage pour les programmes de surveillance des oiseaux nicheurs , des papillons de jour et des autres pollinisateurs sauvages .

Pour certaines espèces visées par les programmes de surveillance ciblée, comme les libellules ou certains papillons, des unités linéaires d’échantillonnage d’une longueur plus courte ont été définies et servent de base pour le suivi régulier de leurs populations au cours du temps.

 

FIG_transect. (a) Localisation des carrés de 1x1 km sélectionnés aléatoirement pour le programme de surveillance de la biodiversité au Luxembourg. A quelques exceptions près, les carrés en gras sont ceux suivis annuellement pour les pollinisateurs (y compris les papillons de jour) et les oiseaux nicheurs. Les autres sont suivis une année sur trois pour les oiseaux. Les principales « strates environnementales » du Luxembourg sont représentées en couleur à l’arrière-plan. (b) Le tracé d’un transect est illustré au sein d’un carré de 1x1 km.

Unités surfaciques

Dans certains cas, les unités d’échantillonnage peuvent être des surfaces au sein desquelles les données sont collectées par des observateurs de terrain selon des protocoles prédéfinis et standardisés. Par exemple, le muscardin est recherché dans un certain nombre de sites d’une étendue relativement restreinte au sein des carrés de 1x1 km sélectionnés sur base de la stratégie d’échantillonnage aléatoire stratifié. Certaines espèces de lézards visés par la directive « Habitats » sont également recherchés dans des sites favorables répartis dans le territoire selon un maillage régulier de 5x5 km. Une mare constitue typiquement l’unité surfacique pour la recherche d’amphibiens durant leur saison de reproduction.

 

Unités ponctuelles

Les unités d’échantillonnage peuvent dans certains cas être des entités géographiques d’une étendue trop petite pour être représentées sous forme de lignes ou de surfaces. Dans ce cas, elles sont représentées par leurs coordonnées GPS et constituent des unités ponctuelles d’échantillonnage. C’est par exemple le cas des pièges photographiques, des enregistreurs sonores, des nasses aquatiques ou d’autres types de pièges placés dans le paysage selon une méthode particulière d’échantillonnage. Les stations d’échantillonnage pour le suivi des macroinvertébrés benthiques constituent également des unités ponctuelles.

POUR EN SAVOIR PLUS

Bibliographie

  • Hill, D.A., Fasham, M., Tucker, G., Shewry, M. & Shaw, P., 2005. Handbook of Biodiversity Methods - Survey, Evaluation and Monitoring. Cambridge University Press, Cambridge, UK, 573 pp.
  • Titeux N., Moes M. & Hoffmann L. (2009). Élaboration d'un programme de surveillance et de monitoring de la biodiversité au Luxembourg. Ministère de l'Environnement & Centre de Recherche Public - Gabriel Lippmann, Luxembourg, 370 pp.
  • Titeux N., Mestdagh X., Baltus H., Cauchie H.-M. & Hoffmann L. (2010). Vers un système de surveillance globale de la biodiversité au Grand-Duché de Luxembourg. L’Écho des Réserves, 9, 2-5.

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