Réseau de surveillance

Notre réserve en eaux souterraines est un bien précieux qui nécessite une surveillance en qualité et en quantité.

Aquifères

Conformément à la directive 2000/60/CE un réseau de surveillance des eaux souterraines est mis en place. Ce réseau devra couvrir les aquifères nationaux. A l’heure actuelle, sept stations de surveillance sont opérationnelles dans le Grès du Luxembourg (Lias inférieur) et le Buntsandstein. Des sondes de niveau et de température surveillent l’aspect quantitatif des aquifères. Des analyses semestrielles surveillent la qualité chimique de l’eau.

La station de Diekirch a été aménagée en 2005. Elle comprend 3 forages, les 2 premières qui captent les eaux du Buntsandstein et le 3ième forage les alluvions de la Sûre.

Les stations dans le Grès du Luxembourg se situent à :

  • Haebicht
  • Waldbillig
  • Cloche d’Or
  • Medernach
  • Echternach
  • Diekirch
  • Boursdorf
  • Hautcharage

Les sites de Medernach et d'Echternach ont été mis à disposition par les communes respectives.

 

Pesticides, Hydrocarbures, Chimie

Les principaux contaminants des eaux souterraines sont les nitrates et les pesticides. Ces substances proviennent en grande partie de l’agriculture. Néanmoins, la contamination par des jardins privés n’est pas négligeable.

Les nitrates sont introduits dans le sol par les engrais. Si cet engraissement est supérieur aux besoins de la plante à ce moment donné, l’excès est dissous par les eaux et atteint la nappe phréatique.

Les pesticides sont des agents chimiques servant à traiter les plantes et à lutter contre la présence de parasites. Vu leur forte solubilité et leur difficulté à se dégrader, ils provoquent des dégâts à long terme dans les eaux souterraines.

Dans le but de surveiller l’évolution des teneurs en pesticides, en nitrates et en hydrocarbures deux campagnes d’échantillonnage sont réalisées par an.

 

Température

La mesure de la température de la source est un bon indicateur pour le temps de transfert de l’eau entre la zone d’alimentation (zone d’infiltration) et l’exutoire (la source). Ce temps varie en fonction de l’aquifère. Des sondes de températures ont été placées dans différentes sources, afin de surveiller les variations de température.

 

Jaugeage

Après la sécheresse de 1976, un programme de jaugeage des sources a été fondé par le Service Géologique, Administration des Ponts et Chaussées. En 2002, la campagne a été reprise par, à l’époque, les Services de la gestion de l’eau. Maintenant, environ 200 sources font partie de la campagne, dont le débit, la température et la conductivité y sont mesurés trimestriellement.

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