La protection de la ressource naturelle « eau souterraine » est essentielle pour notre alimentation en eau potable, étant donné que la moitié de l’eau potable provient de l’eau souterraine. Beaucoup de nos activités quotidiennes influencent la qualité de l’eau souterraine. A côté de l’agriculture, il y a aussi les ménages privés qui jouent un rôle important en ce qui concerne la pollution de l’eau souterraine : produits de nettoyage, produits chimiques, engrais ou pesticides peuvent dégrader cette eau.
L’eau souterraine possède une mémoire à long terme : une contamination peut persister des années. En fonction de la nature et de l’envergure de la pollution, celle-ci peut parfois être irréversible.
Beaucoup de captages d’eaux se trouvent dans des régions agricoles, en aval des terres labourables. En ce qui concerne l’agriculture intensive, on utilise des pesticides et des engrais. Ces substances peuvent, en cas d’utilisation de façon inappropriée ou excessive, polluer l’eau souterraine. Ceci peut mener par exemple à des teneurs importantes en nitrates ou en pesticides dans les zones agricoles.
Dans les ménages privés on doit prendre des précautions, car une petite quantité de substances dangereuses suffit pour provoquer de graves pollutions et ainsi rendre l’eau souterraine inutilisable.
Les eaux destinées à la consommation humaine
Pour protéger les sources et forages, qui servent pour l’approvisionnement de l’eau potable, il faut déterminer des zones de protection. L’article 44 de la loi du 19 décembre 2008 relative à la protection et la gestion des eaux exige la délimitation des zones de protection pour les masses d’eau ou parties de masses d’eau servant de ressource à la production d’eau destinée à la consommation humaine. Ces zones de protection sont subdivisées en zones de protection immédiates, zones de protection rapprochées et zones de protection éloignées.