Santé
Le degré de toxicité des poussières en suspension dépend de leur composition physico-chimique, de leur taille et de leur pouvoir d'absorption d'autres polluants présents dans l'air ambiant.
- Les poussières plus grosses n'ont qu'un faible impact sur la santé parce qu'elles sont retenues par les voies aériennes supérieures (nez et bouche).
- Les PM10 peuvent provoquer une irritation des voies respiratoires supérieures et des bronches, surtout chez les personnes sensibles (asthmatiques, enfants et personnes âgées).
- Les particules les plus dangereuses pour la santé humaine sont les particules très fines (PM2.5 jusqu'à PM0.1). Elles atteignent les ramifications bronchiques les plus étroites et peuvent pénétrer jusque dans les alvéoles pulmonaires. Les particules les plus petites peuvent même traverser la membrane cellulaire et provoquer des problèmes cardio-vasculaires.
Les conséquences d'une exposition chronique à des concentrations élevées en particules fines sont des complications respiratoires, une augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises asthmatiques chez les personnes sensibles, un renforcement d'allergies ou de maladies préexistantes et une réduction de l'espérance de vie de quelques mois jusqu'à plus d'un an, tout dépend de la durée et de l'intensité de l'exposition.
Associées à des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), certaines particules peuvent même avoir des propriétés mutagènes et cancérigènes.
Environnement
Les poussières en suspension ont la capacité d'absorber et de diffuser la lumière et de provoquer ainsi une limitation de la visibilité. Des effets indésirables peuvent aussi être observés sur les écosystèmes comme les particules fines peuvent se déposer sur le sol ou peuvent être absorbées par les plantes entrainant une diminution dans la croissance de celles-ci. En se déposant sur le patrimoine immobilier, les particules contribuent aussi à la dégradation des bâtiments et des monuments en milieu urbain.