Malgré un taux de satisfaction majoritairement positif, le nouveau sondage TNS Ilres montre que la moitié des interrogés jugent que leur santé ou leur qualité de vie est affectée par la pollution atmosphérique et le bruit environnemental. Les participants semblent associer l’impact sur leur santé plutôt à la pollution atmosphérique, mais leur qualité de vie semble être limitée plutôt par les nuisances sonores.
Complémentairement aux plans et analyses élaborés sur base de mesurages et de modélisations factuelles, l’Administration de l’environnement a mandaté TNS Ilres pour un sondage évaluant la perception vécue des résidents luxembourgeois. Selon ce sondage, 78 % des résidents se disent satisfaits de la qualité de l’air au Luxembourg. Concernant la qualité de l'air, c’est le trafic routier qui est perçu comme la source dominante et la plus gênante. Les activités industrielles et de construction complémentent la liste des sources principales.
72% des personnes interrogées sont convaincus qu’une interdépendance existe entre les nuisances sonores et la pollution de l’air. Les participants supportent vivement les mesures de nature générale promouvant de bonnes habitudes et visant l’ensemble de la population, comme p.ex. la promotion des transports en public et de la mobilité active. La plupart des personnes interrogées proposent même des mesures liées au secteur automobile, à l'aménagement du territoire et au trafic routier, aérien ou ferroviaire – des aspects pris en compte par différents plan et programmes au Luxembourg. Néanmoins, les mesures limitant la flexibilité personnelle sont généralement moins supportées, p.ex. des zones à vitesse limitée à 30 km/h ou des zones à circulation réduite.
La visibilité des information mises à disposition par l’Administration de l’environnement pourrait être améliorée notamment pour l’application Meng Loft, qui permet de consulter la qualité de l’air en temps réel.