Perception
Selon sondage TNS Ilres réalisé en 2022, la moitié des interrogés jugent que leur santé ou leur qualité de vie est affectée par le bruit environnemental. Stress et troubles du sommeil sont ici les principales conséquences ressenties. Même si la perception du bruit est largement subjective, celui-ci peut impacter la qualité de vie et la santé.
Parmi les différentes sources de bruit environnemental, le trafic routier est perçu comme la source dominante et la plus gênante. Outre le bruit lié au trafic des voitures, camions et motos, les activités de construction et le trafic aérien commercial sont perçus comme particulièrement gênants. Seulement 63 % considèrent leur environnement sonore comme étant acceptable. Presque un résident sur deux estime que la situation acoustique a dégradé au cours des cinq dernières années.
Les participants supportent vivement les mesures de nature générale promouvant de bonnes habitudes et visant l’ensemble de la population, comme p.ex. la promotion des transports en public et de la mobilité douce. La plupart des personnes interrogées proposent même des mesures liées au secteur automobile, à l'aménagement du territoire et au trafic routier, aérien ou ferroviaire – des aspects pris en compte par différents plan et programmes au Luxembourg. Néanmoins, les mesures limitant la flexibilité personnelle sont généralement moins supportées, p.ex. des zones à vitesse limitée à 30 km/h ou des zones à circulation réduite.
Effets du bruit sur la santé
Des études observationnelles et expérimentales ont montré que l'exposition au bruit peut non seulement être une nuisance, mais aussi entraîner des effets sur la santé. Une exposition permanente peut perturber le sommeil, favoriser l'apparition de l'hypertension et des maladies cardiovasculaires ainsi que du diabète et affecter les performances cognitives des enfants scolarisés.
Dans le cadre de la directive 2002/49/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 juin 2002 relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement, les Etats membres analysent les effets nuisibles du bruit dans l'environnement selon les méthodes définies dans la directive 2020/367 de la Commission du 4 mars 2020.