Jusqu’à présent, la définition sur les biodéchets couvre les déchets alimentaires définis à l’article 4 de la loi modifiée du 21 mars 2012 relatif à la gestion des déchets comme étant les déchets biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine issus des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires.
Selon une définition de la Commission Européenne, on entend par gaspillage alimentaire les denrées alimentaires (y compris les parties non comestibles) qui deviennent des déchets à tout point de la chaîne alimentaire.
Un phénomène aussi luxembourgeois
Le gaspillage a lieu tout au long de la chaîne de valeur: lors de la production et de la distribution, dans les magasins, les restaurants, les services de restauration, et au sein des ménages. Quant aux déchets alimentaires, il y a généralement lieu de distinguer les déchets évitables (restes de repas, aliments en vrac comme pains, fruits et légumes, denrées alimentaires conditionnés, etc.) des déchets non évitables (os, épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œuf, etc.).